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Unité spéciale : NRBC

Cellule Risque Nucléaire Radiologique Biologique Chimique (NRBC)

En Côte d’Ivoire, la plupart des industries chimiques est localisée à Abidjan. Certaines d’entre-elles sont aujourd’hui disséminées dans des zones densément peuplées. Par conséquent, les problèmes de pollution (marine, atmosphère, etc..) et d’intoxication de la population y compris des personnes travaillant au sein de ces industries sont très importants dans la région d’Abidjan et dans une certaine grande ville de l’intérieur du pays.

En outre, plusieurs puits de pétrole offshore sont en exploitation aux larges des côtes ivoiriennes. L’on observe l’abandon de certaines de ces infrastructures une fois l’exploitation terminée. Ce qui constitue une menace pour les espèces maritimes.

Les maladies infectieuses représentent le principal risque biologique en Côte d’Ivoire.

Aussi, bien que l’activité criminelle ou terroriste semble rare dans ce domaine, les actes de vol ou l’usage délibéré sans en connaitre les conséquences restent une éventualité à prendre en considération.

Bien que la Côte d’Ivoire ne dispose pas de centrale nucléaire, des matières radioactives sont utilisées dans de nombreux secteurs d’activités dont notamment, les soins de santé (appareils de radiographie, scanners, mammographies), l’agriculture, l’industrie (jauges nucléaires, logging de puits, gammagraphies), la recherche médicale, pouvant ainsi engendrer des risques lors d’utilisation non contrôlée.

Les déchets sont parfois directement déversés dans la nature (cours d’eau proches des exploitations minières) et ne font donc pas l’objet de traitement approprié.

En dernier lieu, on peut envisager des risques liés au trafic de matériaux nucléaires ou radioactifs provenant des pays voisins, précisément au niveau des frontières qui sont difficilement contrôlables ou en provenance de pays où le contrôle de l’administration sur l’ensemble du territoire reste problématique.

Désormais, notre pays dispose au sein du GSPM, la cellule NRBC spécialisée en gestion de catastrophe niveau 5, montrant ainsi sa capacité à gérer des catastrophes nucléaire, radiologique, biologique et chimique.







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